Evangile et méditation du jour

Invité Lun 5 Juin 2023 - 8:49

lundi 05 juin 2023
Saint Boniface

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ÉVANGILE du jour
(Mc 12, 1-12)
En ce temps-là,
Jésus se mit à parler en paraboles
aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens :
« Un homme planta une vigne,
il l’entoura d’une clôture,
y creusa un pressoir
et y bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons,
et partit en voyage.
Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons
pour se faire remettre par eux
ce qui lui revenait des fruits de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent du serviteur,
le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides.
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ;
et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent.
Il en envoya encore un autre,
et celui-là, ils le tuèrent ;
puis beaucoup d’autres serviteurs :
ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé.
Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant :
“Ils respecteront mon fils.”
Mais ces vignerons- là se dirent entre eux :
“Voici l’héritier :
allons-y ! tuons-le,
et l’héritage va être à nous !”
Ils se saisirent de lui, le tuèrent,
et le jetèrent hors de la vigne.
Que fera le maître de la vigne ?
Il viendra,
fera périr les vignerons,
et donnera la vigne à d’autres.
N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ?
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux ! »
Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus,
mais ils eurent peur de la foule.
– Ils avaient bien compris en effet
qu’il avait dit la parabole à leur intention.
Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.

MÉDITATION de l'Évangile

Cette parabole de Jésus résume en quelques mots toute sa vocation. Jésus est le Fils de Dieu, envoyé dans le monde, qui sera tué par les chefs des prêtres, les scribes et les anciens. Pourtant, s’il sera rejeté comme une pierre mise au rebut, il sera aussi manifesté comme celui qui donne la vie à tous, la pierre d’angle sans laquelle l’ensemble de l’édifice s’écroule. Les auditeurs de Jésus doivent alors passer par deux étapes. Il s’agit d’abord de reconnaître qu’ils sont des acteurs de la mort de Jésus, ce que les chefs du peuple ont bien compris, mais aussi que cette mort est le lieu dans lequel ils pourront puiser la vie. C’est aussi l’itinéraire du chrétien, l’expérience de la miséricorde. Il s’agit de se reconnaître humblement pécheur et, dans l’expérience de cette pauvreté, de faire l’expérience que notre vie, loin d’être vaine, trouve toute sa valeur en s’appuyant sur le Christ. Seule l’humilité permet de vivre uni au Christ.

Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange

**Marie** Lun 5 Juin 2023 - 17:25

Jésus a beaucoup parlé en parabole.

Invité Mar 6 Juin 2023 - 9:42

mardi 06 juin 2023
Saint Marcellin Champagnat
Saint Claude
Saints Pierre Dung, Pierre Thuan et Vincent Duong

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ÉVANGILE du jour
(Mc 12, 13-17)
En ce temps-là,
on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode
pour lui tendre un piège en le faisant parler,
et ceux-ci vinrent lui dire :
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens,
mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ?
Devons- nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit :
« Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d’argent. »
Ils en apportèrent une,
et Jésus leur dit :
« Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ?
– De César », répondent-ils.
Jésus leur dit :
« Ce qui est à César, rendez-le à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

MÉDITATION de l'Évangile

Les pharisiens et les partisans d’Hérode s’adressent à Jésus de manière ironique. Ils font l’éloge de Jésus sans en penser un mot. Pourtant, leur reconnaissance est parfaitement juste et dit quelque chose de vrai sur Jésus : « Tu es toujours vrai, tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens ». Une grande caractéristique de Jésus est sa parfaite liberté, depuis le début de sa vie jusqu’à son procès et à sa mort sur la croix. Alors que ses contradicteurs se sont laissé enfermer dans leur hypocrisie, leur jalousie ou leur péché, Jésus a gardé jusqu’au bout sa liberté, qui ne consistait pas à agir selon des calculs d’opportunité mais selon la volonté de Dieu, selon la vérité. Demandons aujourd’hui cette même grâce de vivre pleinement la liberté à laquelle nous sommes appelés.

Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange

Invité Mer 7 Juin 2023 - 9:44

mercredi 07 juin 2023
Bienheureuse Marie-Thérèse
Saint Gilbert

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ÉVANGILE du jour
(Mc 12, 18-27)
En ce temps-là, des sadducéens
– ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver Jésus.
Ils l’interrogeaient :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une femme, mais aucun enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ;
le premier se maria,
et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve,
et mourut sans laisser de descendance.
Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance.
Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
À la résurrection, quand ils ressusciteront,
duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur dit :
« N’êtes-vous pas en train de vous égarer,
en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts,
on ne prend ni femme ni mari,
mais on est comme les anges dans les cieux.
Et sur le fait que les morts ressuscitent,
n’avez- vous pas lu dans le livre de Moïse,
au récit du buisson ardent,
comment Dieu lui a dit :
Moi, je suis le Dieu d’Abraham,
le Dieu d’Isaac,
le Dieu de Jacob ?
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Vous vous égarez complètement. »

MÉDITATION de l'Évangile

L’erreur des sadducéens est beaucoup plus qu’une option théologique. S’ils nient la résurrection des morts, ils font de Dieu quelqu’un d’inutile et rendent toute espérance impossible. L’hérésie des sadducéens consiste au fond à ne pas regarder au-delà de notre existence terrestre et conduit logiquement à un triste matérialisme. Cette perspective n’est malheureusement pas étrangère à notre monde moderne. Beaucoup ont cessé de croire à la résurrection et nombre de ceux qui pensent y croire agissent en réalité comme si elle n’était qu’une hypothèse. L’un des grands drames de notre temps, comme pour les sadducéens, est la perte de toute espérance qui conduit à diverses formes de repliements. L’évangile d’aujourd’hui devient alors une invitation pour nous à renouveler notre espérance et à en être les témoins vivants.

Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange

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